Le monologue du point G

Si mon nom apparaît souvent en couverture des magazines féminins en toute saison à côté des plus grands noms du cinéma ou de la pop, personne ne sait vraiment qui je suis. Permettez-moi donc de me présenter.

Dans la culture tantrique, on me nomme « kanda », dans la culture taoïste, on me surnomme « perle noire ». Mais le nom de « point G » qui m’a été qui m’a été attribué par des scientifiques américains au début des années 1980, vient de Gräfenberg, sexologue allemand qui, en 1950, découvrit une zone du vagin très sensible à la stimulation. Il paraît que je ressemble à une petite boule et que je suis logé dans la paroi antérieure du vagin à une profondeur d’entre 1 et 4 cm.  

Mon existence est parfois remise en question par le corps médical même si le grand public n’a aucun doute à mon sujet. Des études récentes affirment pourtant que je suis la partie interne du clitoris.

En tout cas, si vous voulez faire plus ample connaissance avec moi, essayez la position du missionnaire avec les jambes de Madame sur les épaules de Monsieur ! J’ai toujours du succès dans la position de la levrette et je prends aussi beaucoup de plaisir quand Madame joue avec son Gigi**…

Si vous pensez que je n’existe que chez les femmes chez lesquelles je déclenche dans certains cas une éjaculation ( !), sachez que j’ai un homologue masculin qui s’appelle aussi « point G ». Il se trouve dans la paroi antérieure du rectum et fera sûrement à nouveau parler de lui dans les pages de ce blog…

*petit article de vulgarisation scientifique rédigé à la manière des Monologues du vagin, pièce de théâtre de Eve Ensler (1996).

**jouet intime de la marque Lelo stimulant le point G

Sources : Wikipédia  et aufeminin.com