Une brève histoire de la petite culotte
Mademoizelle Boudoir revenant tout juste du Salon de la Lingerie à Paris, impossible de résister à l’envie de vous donner un petit cours d’histoire de la lingerie féminine. Et aujourd'hui, il sera question de la petite culotte, amie de notre intimité !
Vous savez certainement que le mot culotte est dérivé du mot « cul » et désigne originellement un pantalon d’homme. Ce n’est qu’à partir du XXe siècle que le mot « culotte » tout comme le terme « caleçon » désigne un sous-vêtement , masculin ou féminin.
La culotte féminine est historiquement une version courte, rose ou blanche, du pantalon de coton que portaient les petites filles sous leurs robes, pour une question d’hygiène et de bonne moralité. A la veille de la Première Guerre mondiale, une honnête femme se doit de porter une culotte noire. Mais à l’approche de la Deuxième Guerre mondiale, les codes vestimentaires changent : une femme portant une culotte noire est tout sauf respectable !
Aujourd’hui, la culotte féminine se décline en de nombreuses matières, couleurs et formes. La culotte reste en général assez sage, qu’on la choisisse plus ou moins échancrée ou montante à la taille. Elle peut cependant s’avérer très osée dans sa version fendue ! Le panty, long, bouffant et rétro, mis au placard ces dernières années, s'offre un retour coquin grâce à la culture burlesque. Quant au shorty, apparemment sportif et trop couvrant pour susciter le désir, il met en valeur la chute de reins de qui le porte.
Une confusion existe souvent entre slip brésilien, tanga et string. Le slip brésilien a beau être très échancré, il recouvre davantage les fesses que le tanga. Celui-ci est donc considéré comme plus suggestif que le string. Ce dernier qui laisse passer une ficelle entre les fesses les dénude complètement, ne dissimulant aucun « mystère » !
Quelle est selon vous, la forme de culotte la plus sexy ? A moins que ne vous préfériez la jouer sans-culotte…
Crédit photo : Maison Close