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Boudoir School Reims
29 décembre 2011

J'ai testé l'effeuillage burlesque avec Miss Glitter Painkiller chez Princess Boudoir

Dans la liste des expériences à vivre absolument, j’avais inscrit dans ma tête : essayer au moins une fois la danse burlesque. N’allez pas me demander pourquoi :  l’envie, tout simplement. Mais de là à savoir où aller et oser ! Venue visiter le « Boudoir » en amoureux et par curiosité, je suis repartie pré-inscrite au stage de Miss Glitter Painkiller, la célèbre effeuilleuse burlesque que j’avais déjà vue à la télé… Et j’avais tout l’été pour me préparer psychologiquement à affronter le regard d’autres filles me regardant me dévêtir. Pour la bonne cause, certes : celle de pouvoir faire mon show à la maison pour un spectateur conquis d’avance !

Avant de partir au stage, laissant homme et enfant à leur sieste dominicale, j’ai revêtu la tenue recommandée par Mademoizelle Boudoir : jupe noire, chemisier blanc et veste. Pour un peu, je me serais crue une des deux écolières délurées du clip « Crazy » d’Aerosmith… J’avoue, j’avais laissé porte-jarretelles et bas dans mon sac, idem pour les talons - ces accessoires de femme fatale ne sont pas forcément ceux de mon quotidien. J’avouerais moins volontiers la peur de me prendre une gamelle sous la pluie rémoise avant d’arriver sur les lieux du stage !

Au bas de l’escalier de Princess Boudoir, d’autres filles, arrivées en groupes. Moi, je suis venue toute seule, au secours ! Sourires complices dans les escaliers : oui, on est toutes venues apprendre à se déshabiller avec classe et jouer nos Dita au beau milieu du salon à l’heure où les enfants sont couchés ou les partiels révisés !

Miss Glitter Painkiller arrive : une adorable jeune femme aux bras joliment tatoués en petite robe fashion et veste en cuir coloré. Nous n’avons pas l’impression d’être devant une diva du burlesque mais face à  notre meilleure amie, nous expliquant très simplement comment tomber la veste, déboutonner un chemisier, lâcher la jupe, lancer ses stilettos d’un coup de pied sensuel, défaire élégamment ses bas… Non, nous n’allons pas nous retrouver toutes nues devant tout le monde, juste en sous-vêtements sexy. Et comme le dit Miss Glitter : « De toute façon, vous savez toutes faire les belles et minauder, alors, montrez-le ! ».

Et de nous retrouver quelques minutes plus tard en petits groupes à danser en nous déshabillant lascivement comme si nous l’avions fait toute notre vie sur « Down in Mexico » des Coasters ou encore « Like a Bad Girl Should » des Cramps… On est belles, on s’amuse, on est à n’en pas douter les étoiles montantes du burlesque.


The Cramps - Like a Bad Girl Should

Quelques heures plus tard après un show privé devant la télé éteinte et sur la musique des Coasters, l’Homme commentera : « Je ne t’ai jamais vue avec autant de confiance en toi » ou encore : « Ce stage de danse burlesque, il devrait être remboursé par la Sécurité sociale. »

Un témoignage de Penny Royalty.

Rendez-vous le 15 janvier 2012 pour les prochains stages de danse burlesque avec Miss Glitter Painkiller.

Pour celles dont ce sera le deuxième stage : trouver son personnage burlesque (1h30, 20 euros).

Pour les débutantes : initiation effeuillage (1h30, 30 euros).

Renseignements et inscriptions : Princess Boudoir :  03 10 16 40 02.

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