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Boudoir School Reims
17 novembre 2011

Interview de Justine Maillard, artiste photographe, autour du projet "Paris, ma jolie"

Des effeuilleuses burlesques de renommée mondiale, des costumes somptueux et les plus beaux monuments parisiens : voilà la série photographique en noir et blanc « Paris, ma jolie », signée Justine Maillard. Un projet artistique qui va se décliner sous forme d’exposition, de collection de bijoux… Justine nous réserve une autre surprise autour de « Paris, ma jolie » mais une surprise doit… le rester !

Interview exclusive de Justine Maillard pour le blog Princess Boudoir, fan de la première heure des photos si arty et glamour de « Paris ma jolie »…


"Paris, ma jolie" - backstage du projet

Princess Boudoir : Comment est né le projet « Paris, ma jolie » ?

Justine Maillard : Le projet, initié par une quête d'identité personnelle, est vite devenu un projet phare de mon travail et le début d'une véritable recherche sur l'identité de la femme.

P.B : Avez-vous un lien particulier avec l'univers du new burlesque ?

J.M : A travers ce projet, j'ai pu rencontrer des stars internationales du milieu : Vicky Butterfly, Darkteaser et Billie Rae (Royaume-Uni), Vivi Valentine (Australie), Janet Fishietto (Italie), Louise de Ville ou encore l'incroyable Kitten on the Keys (Etats-Unis).

Je n'ai pas de lien plus particulier que cela, si ce n'est beaucoup d'affinités avec certaines effeuilleuses qui m'ont énormément marqué.

P.B : Comment avez-vous choisi les lieux et les costumes de chacune des stars du burlesque photographiées ? Vous ont-elles fait des suggestions ?

J.M: Pour chaque tableau (entendre « composition »), j'ai désiré réaliser une séance autour de chaque personnage. Je me plongeais dans leur univers pendant des jours entiers, à flâner sur leurs numéros, à glaner des informations de-ci, de-là et à dévorer leurs albums photos.

Une fois le personnage « mis à nu », je tâchais de créer tout le travail de composition : trouver le lieu qui transcenderait l'identité du personnage, son éthique et sa poétique, créer une unité esthétique avec le choix des tenues, …

J'ai fait appel à certains stylistes ou à des boutiques. Christophe Barré (pour Showbizness) nous a prêté quelques uns de ses joyaux et merveilles pour quelques séances de la collection. Je salue aussi RD Spectacles, Lily Verda et Cute Tricks pour leur aide précieuse !

P.B: Quelles nouvelles photos et stars du burlesque aimeriez-vous photographier pour terminer « Paris, ma jolie » ?

J.M : Théoriquement, le projet est terminé. Mais c'est plus compliqué que cela en a l’air. Les aléas de la météo, les imprévus pour les équipes et les modèles ont fait qu'un grand nombre de séances ont été annulées, repoussées ou oubliées... Je me devais de mettre fin à ce projet chronophage et surtout, coûteux.

Et puis, à force, le projet aurait sûrement fini par s’essouffler et ne plus être aussi « authentique » qu'avant.

P.B : Reims, Paris, Montpellier : des villes où vous aimeriez exposer mais dans quels lieux exactement ? Boutiques, musées publics, privés ?

J-M : Les villes citées sont des villes-phares de ma vie. J'ai vécu 3 ans à Reims et y ait laissé quelques unes de mes racines. J'y ai laissé de nombreux amis qui m'ont été d'une grande aide pour mes projets, c'est pourquoi je recherche plus qu'activement un lieu pour exposer « Paris, ma jolie »...

Paris, le berceau du projet. Un incontournable pour la culture, l’art et un passage obligatoire pour ces photos ! Je suis en train de m’en occuper activement, mais, chut, c’est un secret ! Il y a enfin Montpellier, ma nouvelle ville... Je suis encore timide et un peu sauvage, mais j'aimerais leur faire découvrir mon univers et les sensibiliser un peu plus à l'art du Burlesque. Cet été, peut-être ?

Les galeries sont toujours les lieux les plus convoités pour exposer : accrochage idéal, éclairage parfait, lieu épuré, rien de tel pour mettre un projet sous les feux de la rampe ! Mais j'aimerais aussi proposer « Paris, ma jolie » à de jolis petits salons de thé, cafés, restaurants... histoire de créer une atmosphère intime, « à déguster et à savourer ».

Après tout, c'est un projet qui fait aussi appel aux sens !

P.B : Pourquoi avoir pensé à solliciter le mécénat pour mener à bien votre projet ?

 J-M : Le mécénat est une belle occasion de porter un projet et de lui permettre de déployer ses ailes. J'aime penser que c'est grâce à tous ces gens que mon expo va sortir de ses cartons, c'est rassurant et tellement porteur !

Le public est enthousiaste, le marché de l'art est (trop ?) rigoureux et complexe à appréhender. Le public a l'habitude de se confronter à un milieu hyper sélectif et élitiste, alors que l'art est avant tout un moyen d'expression des plus libres. En réalisant une campagne de crowdfunding, je me suis rendue compte de la richesse de cette nouvelle méthode de financement. Non seulement, le public est ravi d’investir à la hauteur de ses possibilités, mais il manifeste aussi son grand intérêt pour tous les aspects du projet !

 Lien vers le site web de Justine Maillard.

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